Le changement de statut salarié à retraité est souvent associé à l’isolement. Pour continuer à entretenir des relations sociales, et ne pas se considérer comme dépassé, les retraités intérimaires sont de plus en plus nombreux.
En 2003, l’entrée en vigueur de la loi Fillon a autorisé les retraités, y compris les fonctionnaires, à exercer une profession pour cumuler leur pension de retraite et leurs revenus générés par leur activité. Le 1er janvier 2015, le volet sur le cumul emploi-retraite de la loi Fillon a été réformé. Depuis, « les cotisations vieillesse versées dans le cadre d’une activité professionnelle ne permettent pas de bénéficier de nouveaux droits à la retraite ».
Le calcul de la retraite intérimaire et salarié :
Pour valider un trimestre, il faut que le salaire soumis à cotisations sociales représente :
– Pour les périodes antérieures à 2014 : 200 fois le Smic horaire en vigueur cette année-là, en salaire brut, dans la limite de 4 trimestres par an
– Pour les périodes cotisées depuis le 1er janvier 2014 : 150 fois le Smic horaire en vigueur, toujours en salaire brut et dans la limite de 4 trimestres par an
Pour être intérimaire retraité, vous devez remplir trois conditions :
– Avoir au moins 60 ans et bénéficier d’une retraite de base à taux plein ou être âgé de 65 ans
– Liquider l’ensemble de vos droits liés à votre retraite de base et complémentaire ;
– Cesser toute activité avant de reprendre.
Si votre situation ne respecte pas ces trois conditions, vous pouvez tout de même cumuler votre pension de retraite et vos revenus dans la limite d’un plafond fixé à 2 397,55 euros par mois en 2018. Si vous le dépassez, le montant de votre retraite diminue.